

Aeonium canariense var. palmense, également appelé canariense subsp. christii, est l'une des formes de canariense. Sa grâce toute particulière tient avant tout dans l'association des formes circulaires et carrées. Il a une rosette typique de l'espèce canariense : large et ronde, puissante et équilibrée. Mais dès que l'on regarde ses feuilles, on le croirait davantage tracé au cordeau, avec ses magnifiques feuilles spatulées dont les pointes redressées quadrillent magnifiquement l'espace teinté d'un vert amande.
Aeonium canariense var. palmense, également appelé canariense subsp. christii, est l'une des formes de canariense, proche de l'aeonium virgineum tout en s'en distinguant. Les nuances sont subtiles mais réelles.
Si l'on se réfère à l'aeonium virgineum, palmense a des feuilles plus larges et moins dressées. Celles-ci peuvent être moins duveteuses que celles de virgineum mais elles sont légèrement collantes. Les feuilles de palmense, surtout quand elles sont jeunes, ont nettement une forme de l'as de pique ; celles de virgineum sont souvent légèrement incurvées à la pointe.
En restant dans la famille des aeonium canariense, notons que les variantes palmense (originaires de La Palma) et longithyrsum (El Hierro) sont flagrantes même si elles ne sont pas reconnues par tous. Nous nous rangeons à l'avis de plusieurs grands botanistes qui persistent à établir une distinction nette entre les deux.
Vous apprécierez plus que tout la régularité, la perfection de sa rosette. De toutes les sous-espèces et variantes qui existent chez l'aeonium canariense, palmense est à nos yeux celle dont les formes sont les plus sublimes, sans que cela nous fasse sous-estimer la beauté de ses congénères !
L'aeonium palmense se plaît à mi-ombre ; on ne l'exposera en plein soleil que dans les régions où celui-ci n'est pas trop ardent. Il préfère un sol frais, humifère tout en étant parfaitement drainé.