

L'aeonium simsii est le plus montagnard de tous. Dans les hauteurs de l'île de Gran Canaria, il se cache à l'ombre de grands pins ou au creux de rochers mousseux qui lui procurent l'ombre qu'il affectionne et le protègent des ardeurs d'un soleil qu'il aime éviter. Là, il se nourrit d'un substrat humifère et se désaltère au passage des fréquents brouillards qui traversent la forêt.
L'aeonium simsii est le plus montagnard de tous. Dans les hauteurs de l'île de Gran Canaria, il se cache à l'ombre de grands pins ou au creux de rochers mousseux qui lui procurent l'ombre qu'il affectionne et le protègent des ardeurs d'un soleil qu'il aime éviter. Là, il se nourrit d'un substrat humifère et se désaltère au passage des fréquents brouillards qui traversent la forêt.
Par ces lignes on n'a pas de mal à comprendre que l'aeonium simsii n'est pas de ceux qui se plaisent à cuire tout au long de l'été sur des pentes ou des falaises désolées ! Ce goût pour l'ombre (ou la mi-ombre) et la fraîcheur nous permet de l'acclimater beaucoup plus facilement que d'autres dans des zones où le climat semble bien éloigné de celui des îles Canaries. Et ce d'autant plus que cet aeonium est de tous celui qui résiste le mieux au froid : on l'a vu résister à des températures frôlant les - 10 ° C. Mais n'abusez pas de cette rusticité : l'aeonium simsii reste un aeonium !
En le voyant en photo et peut-être plus encore lorsque vous le cultiverez dans votre jardin, vous serez surpris de la ressemblance de cet aeonium avec les sempervivum et autres joubarbes de nos montagnes. Rien de surprenant : l'aeonium est membre de la même famille que ces crassulacées alpines et, de tous les aeonium, simsii est celui qui s'en rapproche le plus.
L'aeonium simsii fait partie du petit groupe d'aeonium qui fleurissent volontiers et régulièrement en culture. Pas d'inquiétude : une rosette qui fleurit est une rosette qui meurt, mais simsii en aura produit bien d'autres avant de fleurir.
Un autre motif d'inquiétude peut naître à la vue de l'aeonium simsii en plein été si vous n'avez pas pris soin de le protéger de la sécheresse et des trop fortes chaleurs : les rosettes se replient comme chez tous les aeonium en été, mais elles disparaissent quasiment sous leurs feuilles desséchées. À moins que vous n'ayez vraiment abusé de sa patience, il renaîtra dès l'apparition des premières fraicheurs et des pluies de fin d'été. En quelques semaines, vous aurez oublié sa disparition et il vous réjouira à nouveau par le vert tendre de ses rosettes renaissantes.